Après la réussite de leur expédition précédente, Charles et Seiko sont de retour à Deniliquin!
L’hiver a été particulièrement humide dans le New South Wales et de grandes lignes de verdure s’étirent dans la plaine australienne.Les Zeno ont profité du transport pour nous accompagner tout au long du séjour. Elles viennent compléter celles déjà acquies par nos co-équipiers Pierre et Hans pour cette expédition. Une bonne opportunité d’acquérir des sensations à quelques semaines de la Superfinale de la coupe du monde.
Le 9 décembre, le vent est assez soutenu dans le paddock, les voiles s’agitent sur le sol dans les rafales… 9:30, Seiko s’installe. « Ben, driving to start. Pressure set for reverse launch. Ready? Ready! All out! » En quelques secondes nous prenons tous note de la pertinence du terme « dévidoir » pour le système de treuil que nous utilisons. Seiko monte en marche arrière alors que le 4×4 ne bouge presque pas, la ligne se déroule sous nos yeux ébahis! Dans ces conditions, pas facile de patienter dans les petites ascendances matinales qui dérivent dans le vent, elle file rapidement sous les cumulus qui pavent le ciel vers l’Est. Charles enchaîne après quelques mouvements de rodéo, se retrouve catapulté dans le ciel à la poursuite de sa co-équipière. Après quelques heures la masse d’air s’assèche et les conditions deviennent plus compliqués dans le vent… Il pose…
Seiko réalise ce jour-là une distance libre avec 3 points de contournements de 392 km battant ainsi son précédent record. En savoir plus.
Le 13 décembre nous sommes à Wilcannia, environ 500 km au nord de Deniliquin. Pierre nous raconte : « Aujourd’hui c’était mon jour de faire mon record, Seiko un peu malade, Charles après 2 treuillages n’enclenche pas la machine à kilomètres. En vieux routier, je prends tout ce qui traine en matière de petits thermiques du début de journée, assure le passage de la première forêt où il n’y avait pas d’autre posé que la route, assure les plafonds qui sont allés jusqu’à 3300 m pour traverser les grandes zones inondées où je n’avait pas envie de finir en natation et où personne n’aurait pu me récupérer, excepter peut être Crocodile Dundee!!! Résultat? Record perso explosé avec 440 km en 9h et des poussières de vol. Content. Charles et Seiko viennent me récupérer, à chacun son tour, beau travail d’équipe! »
Cette édition aura été plus compliquée que la précédente, les zones inondées obligeant à la prudence et à dérouter nos trajectoires. Beaucoup de journées stables, des plafonds globalement plus bas, et quelques journées bien ventées pour apprécier l’efficacité de notre équipe au sol.
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